Fin 2016, le conseiller d’état Luc Barthassat proposait la fermeture de quatre douanes entre Genève et la France. Ceci provoqua un désarroi chez les pendulaires. Face à cela, le groupement des transporteurs européens (GTE) avait lancé une pétition contre cette initiative et l’avait remis au grand conseil avec plus de 7 700 signatures. Au travers de sa commission transport, la GTE n’a cessé d’agir auprès des politiques français et suisses pour éviter cette fermeture.
Un accord raisonnable a été trouvé un an plus tard !
Ce mardi 23 janvier 2018, les autorités genevoises et haut savoyardes ont signé une lettre d’intention qui prévoit des objectifs chiffrés :
- Réduire le trafic matinal de 10% d’ici mars 2019
- De 20% à la fin mars 2019
- Et de 50% trois ans après la mise en service du Leman Express , soit en 2022
Une clause prévoit que, si à la fin 2019, la diminution de 10% n’est pas atteinte, le passage des frontières concernées serait réservé pendant les heures de pointe du matin seulement aux covoitureurs bus et deux roues.
Afin d’atteindre ces objectifs, les deux institutions s’engagent à promouvoir le covoiturage, à ouvrir une voie réservée à la douane à Thônex-Villard dès l’été 2018, puis à construire des parkings dédiés au covoiturage à Viry, Valleiry et Saint Julien. Des nouvelles lignes de bus seront testées entre Viry et Bemex, ainsi qu’entre Archamps et le Bachet.
Enfin, le Grand Conseil débloque 300 000 francs pour étudier les projets d’évitement de Soral et Chancy tandis que la France s’engage à cofinancer l’étude de l’évitement de Soral en passant par son propre sol.
La mobilisation de la GTE a porté ses fruits . Félicitations.